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Sur le prétendu faux du moyen-âge | |
Sur le tissu | |
Sur l'aspect général de l'homme | |
Sur les blessures | |
Interprétation des conclusions |
Sur le prétendu faux daté du moyen-âge : Limage nest pas une peinture, ni une uvre d'origine humaine. Nous sommes encore à lheure actuelle incapable de comprendre le mécanisme de formation de limage et tout aussi incapables de reproduire cette image. Cette image se comporte comme un négatif photographique "fabriqué" plusieurs siècles avant linvention de la photographie. Cette image foisonne de détails médicaux totalement inconnus au moyen-âge. Cette image est datée de façon absolue entre 29 et 36 de notre ère au moyen de détails (le lepton) qui nécessitent pour être visibles lusage dun microscope qui ne sera inventé que plusieurs siècles plus tard. Cette image a des propriétés tridimensionnelles quelle est la seule au monde à posséder. Il est inconcevable de pouvoir encore conclure à un faux réalisé au moyen-âge. Aucun homme au monde naurait été capable de créer un tel objet, et d'ailleurs personne n'a réussi en dépit de nombreux essais et des ressources de notre technique moderne. Lhypothèse du faux doit être définitivement écartée, sans aucune discussion possible.
Le tissu correspond à un type fabriqué au Moyen-Orient avant le 8° siècle, probablement destiné à un juif. Sur ce tissu, on a trouvé des traces de boue contenant un carbonate de calcium semblable à celui que l'on trouve à Jérusalem. L'étude des pollens déposés sur le tissu a révélé l'association de trois plantes que l'on ne trouve que dans cette partie du monde.
Sur laspect général
de lhomme : La barbe, les cheveux longs, la queue de cheval dans le dos sont des signes très évocateurs dun juif des premiers siècles. Le visage est entouré d'inscriptions dont on ne connaît pas la signification, mais dont on pense qu'elles sont fort anciennes, probablement des premiers siècles, en tout cas bien antérieures à 1357.
Le crâne est criblé de petites blessures provoquées par des objets piquants. Le visage porte la marque de nombreux coups et sévices. Le corps porte les traces dune flagellation sévère avec un fouet tel quen utilisaient les romains des premiers siècles. C'est le corps d'un homme mort asphyxié, bras surélevés, poignets percés, pieds percés. Il porte sur le côté droit du thorax une plaie béante de 4.5 x 1.5 cm ; cette plaie est compatible avec un coup post mortem porté par une lance telle quen utilisaient les romains du I° siècle. Il nest pas possible de conclure à autre chose quau cadavre dun juif des premiers siècles mort par crucifixion après flagellation. La présence du lepton sur la paupière droite, formellement identifié comme ayant été frappé sous Ponce Pilate, oblige à conclure que la mort est survenue entre les années 29 et 36 de notre ère.
Interprétation des conclusions :
Il faut maintenant aller un peu plus loin et accepter de se servir des Évangiles comme source dinformation historique ; lépoque qui va de la mort dHérode (-4) à la fin des années 50 est, en Judée, une époque de révolte sourde contre lempire romain ; il ny a pas vraiment de conflit armé avant la répression romaine qui, commencée réellement en 66, aboutira à la destruction de Jérusalem en 70 ; les criminels de droit commun sont bien sûr exécutés, probablement par crucifixion, mais il ny a pas dexécution massive. On voit mal pourquoi les corps de ces criminels auraient fait lobjet dun ensevelissement dans un tissu luxueux. Surtout, on na jamais entendu dire, pour aucun condamné, quil ait subi un simulacre de couronnement au moyen dune couronne dépines ; cest pourtant la seule explication plausible trouvée aux blessures disséminées du cuir chevelu. Le seul condamné connu pour avoir porté une couronne faite d'épines est Jésus-Christ, exécuté par les romains à la demande des juifs pour s'être prétendu Roi des Juifs. Les traces humaines vues sur le Suaire pouvant donc éventuellement être celles de Jésus Christ, il est indispensable dexaminer ces traces à la lumière du récit des Évangiles et de regarder si les deux concordent. Les Évangiles nous racontent que Jésus de Nazareth, âgé dune trentaine dannée environ, fut arrêté par les Romains à la demande des Juifs, frappé, puis flagellé, ensuite couronné dépines, enfin porta sa croix jusquau lieu du supplice, y fut cloué, et y mourut environ 3 heures plus tard ; après sa mort, avant de rendre le corps à la famille, un soldat lui perça le côté dun coup de lance (probablement pour être certain que Jésus était vraiment mort). Aucun détail de ce que nous savons par les évangiles ne manque sur le Suaire : tout concorde parfaitement. Aucun autre condamné nest connu pour avoir subi un couronnement dérisoire par des épines. La probabilité pour que le corps qui a été enseveli dans le Suaire ne soit pas celui de Jésus de Nazareth est infime. Et la probabilité pour que le suaire dun autre homme, ayant subi les mêmes sévices à la même époque, ait été pieusement gardé et transmis de génération en génération est aussi infime.
Et ce nest encore pas
tout : actuellement personne nest capable de donner une explication
satisfaisante aux 3 points suivants :
Dans le cas dun inconnu du premier siècle ayant subi les sévices décrits ci-dessus, il ny a aucune raison pour que son corps ait eu des pouvoirs inhabituels et que son linceul, seul au monde, pose de tels problèmes à la science. La probabilité pour que le linceul de cet inconnu puisse présenter tant de caractères exceptionnels est elle aussi infime. La combinaison de ces 3 probabilités infimes donne une probabilité "infinitésimale". Nous sommes donc obligés de conclure sans hésiter que nous sommes devant le linceul de Jésus de Nazareth crucifié sous Ponce Pilate après avoir été couronné dépines, flagellé et avoir porté sa croix, et que ce corps a mystérieusement quitté son linceul sans laisser aucune trace de sa sortie et sans avoir connu la corruption. Parvenus à ce point, deux attitudes sont possibles : Les croyants voient dans le Suaire la preuve de la mort et de la résurrection de Jésus de Nazareth, fils de Dieu. Pour eux, seule la dénomination Saint Suaire est désormais valable. Devant lui, ils comprennent l'effroyable drame que fut la Passion de celui qui s'est livré à la mort pour le salut des hommes, et ils prient ... Les incroyants se trouvent devant laccumulation accablante de preuves de la mort et de la disparition incroyable du corps de Jésus de Nazareth qui se disait fils de Dieu, mais ils ne franchissent pas la dernière distance qui les sépare de la foi. Ce petit travail a aussi été fait à leur intention.
Au terme de cette étude rapide, comprenons bien limportance de ce que nous avons vu et analysé, et des conclusions que nous en avons tirées grâce aux travaux de tous les éminents savants qui se sont penchés sur le Saint Suaire: désormais, il nest plus possible daffirmer péremptoirement que le Suaire de Turin est un faux. Pour avoir le droit de le dire, il est nécessaire de reprendre tous les points que nous venons de démontrer et de les infirmer un à un, en apportant pour chacun une explication scientifiquement valable et prouvée.
Toute personne désirant
soutenir la théorie que le Suaire de Turin est un faux doit, avant toute chose, pouvoir
ET
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Une fois satisfaites toutes ces obligations, il est possible découter sa nouvelle théorie sur la falsification du linceul de Turin. Auparavant, sa théorie ne doit être considérée que comme irrecevable. |
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