Les traces de brûlures Les traces de lincident inconnu mais antérieur à 1195 Il existe à Lier, en Belgique, dans l'église Saint Gommaire, une copie du Suaire, à l'échelle 1/3, datée de 1516, sur laquelle on voit la représentation des traces de brûlures qui existent entre les empiècements cousus en 1534 par les Clarisses de Chambéry pour réparer les dommages causés par l'incendie de 1532. Il y a donc eu, avant 1516, un accident qui a brûlé le Suaire ; il n'est d'ailleurs pas certain qu'il s'agisse d'une brûlure par un corps incandescent, le Dr M Flury-Lemberg, qui a été l'une des grandes restauratrices du Suaire en 2002, pense qu'il s'agirait plutôt d'une brûlure chimique. Ceci serait de peu d'importance au regard des dégâts causés par l'incendie de 1532, si le Docteur Yves CARTIGNY n'avait trouvé, sur une illustration du Codex Pray, la représentation de ces traces de brûlures; leur présence atteste de l'existence du Suaire - et du premier incident par le feu - avant 1195, date à laquelle est attribué ce Codex.
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Les traces de lincendie du 4 décembre 1532 La topographie de ces brûlures et leur répartition symétrique ne doit rien au hasard : le Suaire était contenu dans un coffret dargent, plié sur lui-même en 48 épaisseurs.
Si on plie le Suaire en deux une première fois dans le sens de la longueur, puis une seconde fois en deux dans le même sens, ensuite une première fois en 2 dans le sens de la largeur, puis une seconde fois en 2 dans le même sens, enfin une fois en 3 dans le sens de la longueur avec les extrémités libres au centre, on obtient une superposition exacte des traces de brûlures, celles-ci se trouvant réparties sur un bord et un angle, endroit où le linge a été particulièrement chauffé par contact avec le bord du coffret qui le contenait ; de plus, une goutte dargent fondu a mis le feu au tissu, ce qui a nécessité de jeter de leau pour léteindre, eau dont on va retrouver la trace. |